intervalle
suite
Un groupe de femmes se retrouve à l’Île de la Réunion. De 37 à 77 ans, ce qui les lie c’est la traversée d’un cancer. Ensemble, elles vont randonner pendant deux semaines. Elles sont portées par la force d’être en vie. Portées par la volonté du mental quand le corps n’en peut plus. Durant ces deux semaines, puis dans leur quotidien en Belgique, j’explore un rapport à la vie lorsque la mort l’a frôlée. Un rapport qui met la vie à l’avant-plan.
dunkerque
J’ai passé une semaine à Dunkerque. J’ai réalisé des portraits d’habitants dans la ville à la chambre technique. La rencontre de ces personnes s’est faite de manière brève et spontanée. Sans but précis, je me suis laissée porter par le hasard des rencontres et de mes déplacements. J’ai centré mes portraits sur les jeunes rencontrés lors de nos prises de vue quotidienne. Découvrant une absence de jeunes lors de mes déambulations, j’ai d’avantage posé mon attention sur leur présence dans la ville.
Ce travail a été réalisé lors d’une semaine de workshop à Dunkerque organisée par Marie-Noelle Boutin, Brigitte Grignet et l’ESA le 75, en partenariat avec le Château Coquelle.
intervalle
Le cancer du sein touche un grand nombre de femmes. Chacune de ces femmes évolue dans cette éprouvante traversée à leur manière, à la fois avec force et vulnérabilité. Ce travail photographique propose le portrait de femmes qui se battent pour vivre, des amazones, des survivantes, des battantes et découvre à travers leurs témoignages ce que cette maladie provoque dans leur rapport à leur corps. Leurs corps tantôt amputés, « chanceux », ravagés.
la grande séparation
La grande séparation explore le lien distant et silencieux que j’entretiens avec le monde suite à la perte de ma maman il y a trois ans. Cette période de deuil m’apparaît comme un temps suspendu. Je ne sais pas s’il reprendra ou s’il restera immobile. J’apprivoise doucement ce nouveau regard embrumé en isolant des mouvements d’absences qui tissent une histoire à partir du rien. Petit à petit, un récit personnel de la perte se dessine, suivant le lent processus de la grande séparation.